Sermon: Ou est la Bête? (Partie 4)

#613FR

Given 24-May-03


transcript:

Au cours des trois précédents sermons sur le sujet, je pense avoir posé un fondement d'après lequel il y a de bonnes raisons de croire que certaines données qui nous ont été enseignées préalablement concernant les évènements du temps de la fin ne sont pas exactes à 100%. Certains faits sont apparus à la fois à travers les siècles et au cours du passé immédiat qu'il nous faut factoriser dans notre analyse par rapport à ce qui se passe aujourd'hui.

Je pense qu'il ne fait aucun doute que la condition générale qui détermine le temps de la fin est arrivée, et je pense que nous sommes réellement parvenus à "la bonne saison", pourrait-on dire. Cependant, des évènements précis, dans certains cas ne se sont pas mis en place, comme nous le supposions alors. L'Europe en particulier, n'est pas aussi avancée sur le plan politique, économique et militaire qu'elle le devrait par rapport à la description d'Apocalypse 13, qui tout le monde redoute. Cela ne veut pas dire qu'elle n'y parviendra pas, mais si cela doit se produire, alors cela se fera très lentement;

Ajoutons encore qu'au très lent développement de l'Europe en tant que super puissance, il nous faut aussi considérer l'importance, à notre époque, de l'immense domination collective d'Israël qui est présentement reconnu comme le peuple le plus influent de la terre. J'avance ces choses, parce que bien que nous soyons parvenus à l'époque où existent les conditions du temps de la fin, nous n'avons toujours qu'une vague idée de la durée de temps qui nous reste jusqu'à ce que les évènements du temps de la fin ne surviennent. Par conséquent, la spéculation fait partie du scénario du temps de la fin pour tout le monde.

Reportons-nous à 1 Corinthiens 13. il s'agit du "chapitre de l'amour", mais je ne suis intéressé que par la manière dont Paul commence ce chapitre, parce que je crois qu'il y a là un principe de vérité qu'il faut connaître.

1 Corinthiens 13 : 3
Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien.

Il s'agit de cette première phrase, "Et quand j'aurais le don de prophétie...". C'est important pour comprendre si oui ou non nous connaissons chaque point de la prophétie, qui a un faible impact sur le salut. Autrement dit, il a une autre connaissance qui est de loin beaucoup plus importante pour le salut que la connaissance de la prophétie. Des choses comme le fait de connaître Dieu, croître et vaincre en conduite et en attitude sont excessivement plus importantes.

Tandis que nous pénétrons dans la saison du temps de la fin, Dieu a révélé la situation au temps de la fin du peuple d'Israël pour notre bénéfice, et afin que nous puissions bénéficier d'un certain avantage sur ce qui va arriver. Il s'agit d'un secret révélé du temps de la fin, et par conséquent, Il le juge nécessaire pour nous aider à savoir, non pas par vanité, mais afin que nous puissions être mieux motivés pour observer Sa loi de façon encore plus précise. Ainsi, voici ce qu'Il a dit dans Deutéronome 29 : 29.

Deutéronome 29 : 19
Les choses cachées sont à l'Eternel, notre Dieu; les choses révélées [Dans ce cas-ci, il est question de la localisation des enfants d'Israël au temps de la fin;] sont à nous et à nos enfants, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi.

Même les mystères de la prophétie sont révélés dans le but du salut afin que nous puissions être motivés et par conséquent, Il juge nécessaire que cala va nous aider à connaître (à nouveau, non pas par vanité), mais afin que nous puissions être motivés de manière plus précise pour garder Sa loi, comme ces versets l'affirment clairement. En d'autres termes, la révélation de la vérité prophétique nous est donnée afin que nous puissions mieux porter notre attention sur la conduite à tenir. Je pense qu'il est très important que nous comprenions ce principe.

La localisation géographique d'Israël sur la terre est révélée, mais où est localisé Israël dans le livre de l'Apocalypse ? Le livre de l'Apocalypse — l'ouvrage le plus important sur la prophétie en relation avec le temps de la fin — peut-il ignorer la plus importante puissance et le groupe de nations les plus influentes du temps de la fin ? Israël n'est seulement nommé qu'à trois reprises significatives dans l'Apocalypse. Comme nous avons commencé à le voir lors du dernier sermon , c'est clairement révélé de façon symbolique dans Apocalypse 12. Je veux que nous nous y reportions, parce qu'aujourd'hui nous allons commencer à voir ce qui est clairement indiqué dans d'autres passages de l'Apocalypse ; mais, je tiens à revoir ce qui apparaît dans Apocalypse 12. Israël, la nation, y est symboliquement désignée à travers tout le chapitre.

Apocalypse 12 : 1
Un grand signe parut dans le ciel: une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête.

Israël est la femme vêtue du soleil et de la lune et portant une couronne d'étoiles. Ceci est attaché au symbole du rêve de Joseph dans Genèse 37 qui donne corps à ceci. Si vous regardez tous les commentaires protestants, vous constaterez qu'ils sont d'accord unanimement sur ces faits. Au verset 2, cette même femme [Israël] est montrée en plein travail d'accouchement.

Verset 2
Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement.

Dans les versets 3 et 4, l'enfant qu'elle doit mettre au monde se trouve aux prises avec l'intention homicide, meurtrière du grand dragon rouge. Le verset 4 montre clairement cela.

Verset 4
Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme
[Israël] qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté.

Au verset 5, la femme — cette même femme [Israël] — s'est envolée dans le désert vers une place préparée pour elle. Je crois que cette place préparée pour elle se situe là où se trouve Israël aujourd'hui. Au versets 10 et 11, l'Eglise est mentionnée pour la première fois à travers la citation des gens triomphant du grand dragon rouge par le sang de l'agneau. Il est important de noter cela à travers le verset 7 qui dit :

Verset 7
Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent
,

Verset 8 (début)
...mais ils ne furent pas les plus forts...

Ensuite, nous voyons au verset 9, que le dragon rouge fut précipité. Lorsque nous en arrivons là avec le temps, selon la prophétie, nous sommes reportés au temps de la fin. Nous verrons cela. Le temps où le dragon est précipité n'est pas encore arrivé historiquement. Il s'agit d'un événement du temps de la fin. Ainsi, tout à fait brièvement, en l'espace de un à deux versets, le temps s'est fortement écoulé, au point où l'on pourrait dire que depuis la période avant Jésus-Christ jusqu'à celle d'après Jésus-Christ, il y a eu deux mille ans.

Là où il est dit : "Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau", il n'est pas révélé de qui il s'agit et vraiment cela ne devient pas clair jusqu'au verset 17.

Continuons au verset 13

Verset 13
Quand le dragon vit qu'il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté l'enfant mâle.

Qui est persécuté par le grand dragon rouge ? C'est la nation d'Israël — celle qui a donné naissance au Messie ! Lorsqu'il est précipité, il vient après poursuit la nation d'Israël.

Verset 14
Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme
[qui avait donné naissance au fils de l'homme], afin qu'elle s'envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d'un temps, loin de la face du serpent.

C'est la nation d'Israël qui s'enfuit. Au fil du verset on peut voir que c'est la nation d'Israël [la femme qui donna naissance au Messie] qui s'enfuit et non pas l'Eglise.

Au verset 15, c'est la nation d'Israël qui reçoit le torrent d'eau déversé par la bouche du serpent. Au verset 16, c'est la nation d'Israël qui est secourue par la terre qui engloutit le fleuve d'eau lancé par le dragon.

Verset 17
Et le dragon fut irrité contre la femme
[la nation d'Israël], et il s'en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus.

Il faudra attendre le verset 17 pour voir l'Eglise clairement et directement mentionnée dans l'image et identifiée comme Israël — le reste de la femme. Voici la façon dont cela est traduit dans la King James : "avec le reste de sa descendance". Mais comme je vous l'ai dit lors de mon dernier sermon, la marge de ma Bible indique "descendance" au lieu de "reste".

La descendance, est identifiée au verset 17 comme étant "ceux qui gardent les commandements de Dieu et ont le témoignage de Jésus-Christ [le Messie]" qui est né de la femme plus haut dans le chapitre. La nation d'Israël ne garde pas les commandements de Dieu, et n'a pas le témoignage de Jésus-Christ ; par conséquent, au cours de la dernière partie du verset 17, le sujet s'est déplacé à partir de la nation d'Israël vers l'Israël de Dieu — l'Eglise.

Le Messie, qui est né de la femme, a sans aucun doute gardé les commandements de Dieu. Le reste, qui est né de la femme (identifié comme étant sa "descendance, tout comme le Messie), est aussi clairement distingué discerné et séparé d'elle, et ce reste garde aussi les commandements et possède aussi le témoignage de Jésus-Christ.

A présent, mettons ensemble les verset 17, 7 et 12, cela montre que l'Eglise [la descendance de la femme] va subir certains critères de persécutions au sein d'Israël [la femme la nation] avant qu'Israël, la nation, ne s'enfuie. C'est très clair, parce que les versets 7 à 11 viennent avant le temps accompli par le verset 14. Si ceci n'est pas vrai, alors, dites-moi pourquoi le verset 11 dit que "ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et ils n'ont pas aimé la vie jusqu'à craindre la mort" ? Cela, à mon sens, indique une très dure persécution AU SEIN de la nation d'Israël.

Tout le sujet du chapitre 12 concerne la nation d'Israël, excepté pour les deux témoignages qui parlent de ceux " qui gardent les commandements, le sang de l'agneau" et ceux qui ont le témoignage de Jésus, mentionnés aux versets 11 et 17. Ainsi, qu'apprenons-nous à partir de ce chapitre ? Nous apprenons qu'à travers la vaste étendue de temps — depuis l'époque de la femme [la nation] qui s'enfuie, jusqu'au verset 17 (qui est l'aboutissement de deux mille ans environ), Israël l'Eglise [l'Israël de Dieu] se trouve au SEIN de la nation d'Israël, où qu'elle soit. Cela n'est pas du tout insolite.

Le verset 17, alors, laisse entendre que le dragon abandonne la femme [la nation] qui s'est enfuie, pour aller persécuter ceux qui gardent les commandements et qui ont le témoignage de Jésus. Voyez-vous ce qui s'est passé ? Une secousse, un revirement s'est produit entre Israël la nation et l'Israël de Dieu [l'Eglise]. Autrement, aurait-il été dit que Satan quitte la femme qu'il persécute, pour aller persécuter ceux qui ont le témoignage de Jésus et qui gardent les commandements ? Cette fois, au verset 17, ils sont séparés les uns des autres. Ils se trouvent donc dans des endroits différents au verset 17.

Maintenant, si je puis spéculer, l'Eglise doit se rendre à son lieu de sécurité qui est différent de celui vers lequel Dieu a prévu que la femme [la nation] s'enfuie.

Allons dans Apocalypse 17. Nous allons commencer là l'exploration des caractéristiques qui concernent la femme d'Apocalypse 17. nous commencerons avec le verset 5. Il y aurait une bonne douzaine d'endroits par où j'aurais pû commencer, mais j'ai décidé de commencer ici à cause d'un mot particulier.

Apocalypse 17 : 5 à 7
Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d'un grand étonnement. Et l'ange me dit: Pourquoi t'étonnes-tu? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, qui a les sept têtes et les dix cornes.

Il est intéressant de constater que Dieu a labellisé cette femme comme un mystère. Mais, il continue à dire, à travers l'ange, que "Je te dirai le mystère de la femme et de la bête". Apocalypse 17 et 18 contiennent de nombreuses indications à propos de son identification.

Maintenant, le mot mystère figure au paragraphe 3466 de Strong's. Je possède l'une des dernières éditions de Strong's, et elle est combinée avec celle du Vines's Expository Dictionary. Si vous désirez voir cela de plus près, il vous suffit de vous reporter à Strong's paragraphe 3466 dans Vines Expository Dictionary au mot "mystère".

Strong's identifie ce mot "mystère" comme ceci : "Le mystère est ce qui dénote non pas le mystérieux (comme avec le mot anglais), mais ce qui, en dehors de toute appréhension naturelle supposée et opportune, ne peut être révélé que par une révélation divine et ne peut être connu que d'une manière et à un certain moment voulus, décrétés par Dieu, ainsi qu'à ceux qui sont éclairés par Son Saint-Esprit".

En d'autres termes, un mystère, au sens biblique, et au sens Grec, est quelque chose qui est inaccessible à la recherche humaine ordinaire, mais, il est plutôt révélé par Dieu de telle façon que seuls Ses enfants et Son peuple peuvent comprendre.

Ce mot est alors en parallèle avec Daniel 12 : 10, qui dit qu'à la fin, "le sage comprendra". Comme je l'ai dit plus haut, nous sommes parvenus ici au temps de la fin, et Dieu a révélé où se trouve Israël. Israël est un mystère pour les gens du monde. Ils ne croient même pas à ce qui est dit. Ils ne croient pas que les gens du Nord-ouest de l'Europe, des Etats-Unis, de l'Australie, de l'Afrique du Sud, du Canada, et de la Nouvelle-Zélande caractérisent les endroits où se situe Israël. Cela ne fait même pas impression. Ces choses pourraient être présentées avec preuves à l'appui, non pas à partir de la Bible, mais à partir du monde — à partir de recherches historiques sur le sujet — qu'ils ne croiraient pas plus à cela. C'est quelque chose qui doit être révélé.

Cette révélation n'est pas quelque chose simplement contenue dans les mots, mais c'est quelque chose que Dieu révèle au c?ur et à l'esprit de Ses enfants, afin qu'ils puissent avoir le désir de croire à cela. Et ils y croient alors. Cela n'exige pas un très gros effort de l'esprit, mais plutôt, provient d'une aptitude à croire issue de Dieu, grâce à laquelle Ses enfants croiront.

Nous allons nous concentrer sur la femme à ce stade, et je veux que nous sautions à Apocalypse 18 : 7. Nous allons passer un peu de temps ici à considérer les caractéristiques de la femme. Remarquez la manière dont Dieu décrit cette femme.

Apocalypse 18 : 7
Autant elle s'est glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu'elle dit en son coeur: Je suis assise en reine, je ne suis point veuve, e
t je ne verrai point de deuil!

Dans Apocalypse 18 : 7, je dirais que trois de ses remarquables caractéristiques spirituelles sont citées, et nous allons les considérer, parce que nous aurons une idée de ce qui conduit et motive cette femme, et cela nous aidera à l'identifier à cause de ce que nous comprenons ici, au temps de la fin.

D'abord, elle se glorifie elle-même. Ce que cela provoque, c'est un comportement orgueilleux, qui peut aller jusqu'à l'arrogance. Jérémie 51 : 41, parle de la relation avec l'ancienne Babylone, mais le passage s'applique à la Babylone moderne comme Dieu l'utilise ici dans Apocalypse 18. Jérémie à écrit :

Jérémie 51 : 41
Eh quoi! Schéschac
[nom de code biblique pour Babylone] est prise! Celle dont la gloire remplissait toute la terre est conquise! Eh quoi! Babylone est détruite au milieu des nations!

Il parle de la chute de Babylone. Au temps où Jérémie a écrit cela, c'était une puissante nation, personne ne souhaitait s'en prendre à Babylone, la mettre en colère, l'accuser, l'attaquer sous une forme quelconque. Il l'appelait "la gloire des nations". Savez-vous ce que cela veut dire ? Cela veut dire "la plus grande des nations". Tout le monde considérait Babylone comme la plus grande des nations sur la terre. Dieu applique cela à Babylone dans Apocalypse 18. C'est quelque chose qui est induit. Cela n'est pas vraiment exprimé, mais Babylone elle-même dit "qu'elle se glorifie".

Puis il est dit : "elle a vécu de manière exquise", ou, comme d'autres traductions le suggèrent, de manière "luxueuse", grâce aux synonymes employés. "Elle a vécu de manière luxueuse, extravagante, et lascive. "Elle a vécu sans contraintes". La femme [Babylone] constitue le point culminant de la luxure sur la terre. Cette phrase indique la satiété, le rassasiement. La satiété signifie une indulgence excessive, une surabondance ; état dans lequel on se trouve lorsque l'on a trop.

A présent, en troisième lieu dans le verset, elle dit, pour magnifier ses actes : "Je m'assois comme une reine, et je ne suis pas veuve, et je n'aurai aucun chagrin". "Personne ne peut rivaliser avec moi". "Je ne connaîtrai pas le chagrin". Mis ensemble, ce que ces dernières phrases signifient, c'est qu'il y a en elle une action d'éviter la souffrance, une mauvaise grâce envers le sacrifice, et elle affiche "sur sa face", une outrecuidante supériorité. Ce qui est intéressant c'est que le fait d'éviter la souffrance, le refus du sacrifice produisent inévitablement des compromis avec la loi et la conscience.

Ainsi, nous voyons à travers ce seul verset que nous avons là une nation dépeinte ici comme orgueilleuse jusqu'à l'arrogance, comptant sur elle-même pour sa sécurité, pensant avoir bâti sa puissance grâce à elle seule et vivant de manière extravagante par rapport au niveau du reste du monde, elle est à la recherche de gratifications immédiates tandis qu'elle ne se soumet pas elle-même à la moindre discipline et ne veut composer avec aucun autre modèle qui le sien.

Il y a quelque chose que je désire que vous notiez dans Ezéchiel 16 qui se rapporte à Jérusalem.

Ezéchiel 16 : 45
Tu es la fille de ta mère, qui a repoussé son mari et ses enfants; tu es la soeur de tes soeurs, qui ont repoussé leurs maris et leurs enfants. Votre mère était une Héthienne, et votre père un Amoréen.

Cette dernière phrase, "Votre mère était une Hétienne et votre père un Amoréen", vous dit de qui Il veut parler ici. Savez-vous où il a dit la même chose ailleurs ? Il l'a dit au verset 3 de ce même chapitre, juste après avoir parlé à "Jérusalem".

Ezéchiel 16 : 3
Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel, à Jérusalem: Par ton origine et ta naissance tu es du pays de Canaan; ton père était un Amoréen, et ta mère une Héthienne.

A présent, ce que nous venons de lire s'adresse à cette même ville — Jérusalem. Remarquez cette relation qu'Il évoque :

Ezéchiel 16 : 48
Je suis vivant! dit le Seign
eur, l'Eternel, Sodome, ta s?ur...

En d'autres termes, Jérusalem affiche les mêmes caractéristiques que Sodome, comme si elles appartenaient à la même famille.

Versets 48 à 50
Je suis vivant! dit le Seigneur, l'Eternel, Sodome, ta soeur, et ses filles n'ont pas fait ce que vous avez fait, toi et tes filles
[tu l'as dépassée]. Voici quel a été le crime de Sodome, ta soeur. Elle avait de l'orgueil, elle vivait dans l'abondance et dans une insouciante sécurité [c'est pratiquement la même chose que ce qui est dit dans Apocalypse 18 : 7], elle et ses filles, et elle ne soutenait pas la main du malheureux et de l'indigent. Elles sont devenues hautaines, et elles ont commis des abominations devant moi. Je les ai fait disparaître, quand j'ai vu cela.

Cela fait partie des caractéristiques de Babylone la Grande, et elle se comporte de manière parallèle avec Jérusalem, qui est la capitale d'Israël.

Mais revenons à Apocalypse 16 à nouveau.

Apocalypse 16 : 17 à 19
Le septième versa sa coupe dans l'air. Et il sortit du temple, du trône, une voix forte qui disait: C'en est fait!Et il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres, et un grand tremblement de terre, tel qu'il n'y avait jamais eu depuis que l'homme est sur la terre, un aussi grand tremblement.
Et la grande ville fut divisée en trois parties, et les villes des nations tombèrent, et Dieu, se souvint de Babylone la grande, pour lui donner la coupe du vin de son ardente colère.

J'ai lu en premier ces versets, avant d'aborder la partie suivante qui concerne la question que voici : "Est-ce que la femme d'Apocalypse 17 est une Eglise ?". Nous avons vu certaines de ses caractéristiques marquantes dans Apocalypse 18 au verset 7, et maintenant, nous allons voir si "cette femme est une Eglise ?". J'ai lu donc ces verset en premier parce qu'ils servent d'introduction à Apocalypse 17 et à Apocalypse 18 qui en disent long sur la description de Babylone la Grande.

J'ai lu ces versets deuxièmement, parce qu'ils introduisent le terme "grande". Maintenant, "grande, a de nombreuses applications. Par rapport à Babylone, il inclut la puissance, la richesse, l'autorité et l'influence. C'est l'introduction de "Babylone la Grande" dans Apocalypse 17.

Apocalypse 17 : 1 à 7
Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m'adressa la parole, en disant: Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux
.C'est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l'impudicité, et c'est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés. Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d'un grand étonnement. Et l'ange me dit: Pourquoi t'étonnes-tu? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, qui a les sept têtes et les dix cornes.

La bête qui est mentionnée ici est la même que celle décrite dans Apocalypse 13. Revenons rapidement à Apocalypse 13 pour nous rafraîchir la mémoire.

Apocalypse 13 : 1 à 4
Et il se tint sur le sable de la mer. Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème. La bête que je vis était semblable à un léopard; ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité. Et je vis l'une de ses têtes comme blessée à mort; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête .Et ils adorèrent le dragon, parce qu'il avait donné l'autorité à la bête; ils adorèrent la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle?

Ce qui a été ajouté dans Apocalypse 17 : 3, c'est que la femme est assise sur la bête. C'est une position de contrôle, analogue à celle d'un cavalier sur son cheval, et cette femme est identifiée comme étant : "LE MYSTERE DE BABYLONE LA GRANDE". Du fait qu'elle est assise sur la bête, on peut penser qu'il existe une certaine relation entre les deux, parce qu'après tout, cette bête est plutôt sauvage. En fait, chacun d'eux — la femme et la bête — fait partie du même système général — le système Babylonien. Rappelez-vous, j'ai dit dans un sermon précédent que Babylone était devenu un système universel. Il s'agit du système anti-Dieu, et le mot grec pour décrire cela, est cosmos, qui veut dire un système ordonné, méthodique qui est contre Dieu. les deux, la femme et la bête font partie du même système, mais ils sont évidemment séparés et différents, mais dans ce système il existe toutefois une relation.

A présent, Dieu, je pense, révèle clairement deux aspects différents de façon distincte, ou deux applications différentes, ou encore deux approches au sein du système Babylonien, et la femme et la bête représentent ces approches, ces deux applications. La bête est dépeinte dans Apocalypse 13 au verset 2, comme possédant les principales caractéristiques du léopard, du lion et de l'ours. Chacune de ces bêtes est immanquablement sauvage et chacune d'elles, individuellement, est un animal très puissant qu'une femme est bien incapable de combattre contre lui.

Je pense que nous pouvons admettre selon une approche humaine de la vie que de telles relations devraient se concevoir différemment entre la femme et la bête ; et cependant, nous voyons dans Apocalypse 17 que la femme, qui devrait paraître la plus faible est assise sur la bête — la bête qui apparemment devrait être super, puissante. Pourtant, à ce stade, telle qu'elle nous est montrée ici dans la prophétie, elle est supérieure, plus importante plus puissante et plus influente que la bête.

Allons à Marc 3 et voyons un principe.

Marc 3 : 24 à 26
Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut subsister;et si une maison est divisée contre elle-même, cette maison ne peut subsister.
Si donc Satan se révolte contre lui-même, il est divisé, et il ne peut subsister, mais c'en est fait de lui.

Appliquons ce principe à Apocalypse 17, à propos duquel je vous ai dit que la femme et la bête sont deux système différents en concurrence [où nations — comme vous le voulez] au sein du système babylonien. Babylone est une entité universelle, constituant un système par elle-même, mais la femme et la bête sont deux systèmes concurrents [des nation] au sein du vaste système anti-Dieu. Au moment de la réalisation de la prophétie, la femme est plus puissante que la bête. Elle est assise sur elle, et elle la contrôle.

La femme et la bête représentent le pouvoir politique avec une application quelque peu diverse et compétitive du même système Babylonien. La compétition, selon ce principe que nous venons de voir dans Marc 3, va éventuellement s'aggraver au cours d'une guerre entre eux. Chacune est en concurrence pour la domination du monde, et tout aussi sûrement que la maison de Satan et tout aussi sûrement que la maison de Satan ne subsiste pas, le système Babylonien ne subsistera pas non plus.

Apocalypse 17: 16
Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu, mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu.

Nous voyons là, où la compétition va conduire ces deux entités. Au début d'Apocalypse 17, la femme est assise sur la bête, mais à la fin, la femme à été dévorée par la bête toute puissante, mais cela n'arrivera pas avant que Dieu n'ait mis cette pensée dans le c?ur des rois qui façonneront la bête pour qu'elle agisse ainsi. Nous pouvons commencer à voir, à partir delà, que Dieu va intervenir sur la conduite de la femme qui paraîtra plus faible que cette bête sauvage, mais, pour l'instant c'est elle qui va contrôler la bête pendant un long moment.

La compétition, en surface, peut paraître bonne, peut sembler produire de la meilleure qualité et plus de profits, mais à la longue, elle est destructrice. C'est l'avis de Dieu. Finalement elle détruit.

Nous avons, semble-t-il, toujours accepté que la femme soit l'Eglise Catholique. Ceci correspond en grande partie au fait qu'à la base du symbolisme, la femme représente une Eglise. Cependant, je pense qu'il y a une très bonne raison de croire que cette conclusion est fausse, parce que comme je l'ai mentionné auparavant dans un autre sermon, ce symbolisme n'est pas suivi de manière cohérente dans la Bible. Nous allons en voir quelques exemples dans l'Ancien Testament qui montrent une femme symbolisant une ville, et la ville en vérité représente la nation qui y vit à l'intérieur.

Retournons à Ezéchiel 16, et lisons le verset 2 afin que nous puissions voir le sujet de ce chapitre.

Ezéchiel 16 : 2
Fils de l'homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations!
[voilà le sujet]

Ezéchiel 16 : 7
Je t'ai multipliée par dix milliers, comme les herbes des champs. Et tu pris de l'accroissement, tu grandis, tu devins d'une beauté parfaite; tes seins se formèrent, ta chevelure se développa. Mais tu étais nue, entièrement nue.

Y a-t-il quelque doute qu'Il parle de Jérusalem en terme de féminité ?

Verset 15
Mais tu t'es confiée dans ta beauté, et tu t'es prostituée, à la faveur de ton nom; tu as prodigué tes prostitutions à tous les passants, tu t'es livrée à eux.

Nous sommes passés de Jérusalem, à une femme qui s'est développée. Ses seins se sont formés, et au verset 15, maintenant, elle commet l'adultère avec les autres.

Verset 20
Tu as pris tes fils et tes filles, que tu m'avais enfantés
[voilà ce que fait une femme], et tu les leur as sacrifiés pour qu'ils leur servent d'aliment: n'était-ce pas assez de tes prostitutions?

Verset 32
Tu as été la femme adultère, qui reçoit des étrangers au lieu de son mari
[Jérusalem était l'épouse de Dieu].

Frères, il est très clair que Dieu utilise une femme pour symboliser une ville et une nation. Dans ce cas-ci, il s'agit spécifiquement de Jérusalem et d'Israël.

Ezéchiel 23 : 1 à 4
La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:Fils de l'homme, il y avait deux femmes, Filles d'une même mère.
Elles se sont prostituées en Egypte, Elles se sont prostituées dans leur jeunesse; Là leurs mamelles ont été pressées, Là leur sein virginal a été touché. L'aînée s'appelait Ohola, Et sa soeur Oholiba; Elles étaient à moi, Et elles ont enfanté des fils et des filles. Ohola, c'est Samarie; Oholiba, c'est Jérusalem.

Ceci est très, très clair. Ohola symbolise Samarie qui , tour à tour, représente Israël — les dix tribus du Nord. Oholiba symbolise Jérusalem, qui tour à tour représente Juda — les deux tribus du Sud.

Il devient clair à partir de ces deux chapitres que le symbolisme [femme, ville, nation] symbolise aussi les femmes viles de caractère et de réputation, bien que parfois, le symbole pourrait représenter l'Eglise que le sang de Jésus-Christ a rendu propre.

Nous allons nous reporter à Lamentations. Pensez à ce symbolisme tandis que nous lisons cela. Remarquez les pronoms.

Lamentations 1 : 1 à 7
Eh quoi! elle est assise solitaire, cette ville si peuplée! Elle est semblable à une veuve! Grande entre les nations, souveraine parmi les états, Elle est réduite à la servitude!Elle pleure durant la nuit, et ses joues sont couvertes de larmes; De tous ceux qui l'aimaient nul ne la console; Tous ses amis lui sont devenus infidèles, Ils sont devenus ses ennemis. Juda est en exil, victime de l'oppression et d'une grande servitude; Il habite au milieu des nations, Et il n'y trouve point de repos; Tous ses persécuteurs l'ont surpris dans l'angoisse. Les chemins de Sion sont dans le deuil, car on ne va plus aux fêtes; Toutes ses portes sont désertes, Ses sacrificateurs gémissent, Ses vierges sont affligées, et elle est remplie d'amertume. Ses oppresseurs triomphent, ses ennemis sont en paix; Car l'Eternel l'a humiliée, A cause de la multitude de ses péchés; Ses enfants ont marché captifs devant l'oppresseur. La fille de Sion a perdu toute sa gloire; Ses chefs sont comme des cerfs Qui ne trouvent point de pâture, Et qui fuient sans force devant celui qui les chasse. Aux jours de sa détresse et de sa misère, Jérusalem s'est souvenue De tous les biens dès longtemps son partage, Quand son peuple est tombé sans secours sous la main de l'oppresseur; Ses ennemis l'ont vue, et ils ont ri de sa chute.

Revoyons à présent ces sept versets. Le symbole commence par une ville. La ville, naturellement, c'est Jérusalem, et la ville est décrite comme une femme veuve. Puis, Jérusalem est dépeinte comme une princesse dont les amis l'ont trompée. Ses amants l'ont rejetée, et elle est devenue esclave ; mais le symbole qui représente la ville est toujours au féminin. Elle est passée de veuve à princesse. Au verset 3, Jérusalem se transforme en Juda, la nation. Juda est clairement personnalisée deux fois par le pronom "elle" au milieu du verset. Jérusalem et Juda font alors référence à Sion, et, au versets 4, 5 et 6 elle est à nouveau personnalisée par "elle". Au verset 6, Jérusalem devient la fille de Sion, dont la beauté a fané et qui se retrouve contrebalancée à travers les princes qui l'ont abandonnée. Au verset 7, nous revenons complètement à Jérusalem, et à nouveau, nous revoyons l'adjectif "féminin" cinq fois, comme le pronom "elle" plus haut. Il est donc clair que la femme peut symboliser une ville, et la ville, la nation qui l'habite.

Chacun de ces symboles féminins dépeignent la même chose — Jérusalem et Juda — mais à partir de perspectives légèrement différentes. Mais dans le contexte, il n'est pas ici question d'Eglise. Maintenant, y a-t-il un parallèle avec l'Eglise ici dans Lamentations ? Oui, mais c'est indirect, et au mieux c'est vague et secondaire. Israël n'est jamais incarné par une Eglise dans l'Ancien Testament. Pourquoi ? Parce qu'il n'y avait pas d'Eglise. C'est seulement à partir du Nouveau Testament que la Bible suggère que la femme peut symboliser une Eglise, et ce symbole est limité à l'Israël de Dieu. C'est important par rapport à Apocalypse 17. Ainsi, quand vous comprenez Apocalypse 17, Babylone [la grande femme, la prostituée] ne peut pas être une Eglise en aucune circonstance.

Ce symbolisme de l'Eglise symbolisée par une femme apparaît lorsque nous combinons Galates 4 et Apocalypse 12. mais, même en faisant cela, l'Eglise du Nouveau Testament suggère toujours une ville et une nation. En désirez-vous la preuve ? Reportez-vous à Galates 4 : 26, où Paul utilise cette allégorie, et où il dit :

Galates 4 : 26
Mais la Jérusalem d'en haut est libre, c'est notre mère;

Nous avons là un symbole féminin [la mère], mais qu'est-ce qui est visé dans le verset ? C'est Jérusalem. La Jérusalem d'en haut est notre mère;

Je désire que nous allions dans 1 Pierre 2 au verset 9. Pierre est en train, naturellement de parler de l'Eglise et il a dit :

1 Pierre 2 : 9 (début)
Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte
...

Ainsi, naturellement, dans le Nouveau Testament l'Eglise peut être symbolisée par une femme, mais n'oublions jamais que ce symbole peut se rapporter à une ville [Jérusalem d'en haut] et à une nation [qui est le Royaume de Dieu]. Ainsi, même dans le Nouveau Testament, une femme symbolise une ville et une nation.

Reportons-nous à Actes 7 : 38.

Actes 7 : 38
C'est lui qui, lors de l'assemblée au désert, étant avec l'ange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï et avec nos pères, reçut des oracles vivants, pour nous les donner.

Notre mot anglais "Eglise" est dérivé du mot Grec kuriakon, qui signifie, "appartenir au Seigneur". Mais par lui-même, kuriakon n'a absolument aucune connotation religieuse. Il signifie simplement "propriété du maître ou du seigneur". Vous voyez, c'est "appartenir au seigneur", et cela n'est jamais utilisé dans la Bible en référence au corps de Jésus-Christ [l'Eglise]. Il est utilisé dans Apocalypse 1 : 10, et je veux que vous vous y reportiez pour voir kuriakon y être utilisé.

Apocalypse 1 : 10
Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur, et j'entendis derrière moi une voix forte, comme le son d'une t
rompette...

Kuriakon, est utilisé lorsqu'il est dit : "au jour du seigneur [kuriakon]. Cela ne veut pas dire Dimanche. Cela ne veut pas dire Sabbat. Cela veut dire le Jour du Seigneur qui se situe au temps de la fin. Ainsi, c'est une jour qui appartient au Seigneur. Maintenant, comment cela est-il traduit dans la langue anglaise ? Ce furent les Israélites parlant anglais qui transformèrent Kuriakon en un terme religieux. Il émergea d'abord à travers le mot "Kirk", et finalement il évolua à travers les siècles pour donner le mot "Eglise". Son premier usage en anglais était comparable à un établissement dans lequel se déroulaient les réunions religieuses, mais, par la suite, il fut utilisé pour évoquer les gens se trouvant à l'intérieur de cet édifice. Kuriakon n'est pas employé dans Actes 7 : 38. Ecclésia l'est , et il signifie "assemblée, groupe", et il est même utilisé dans la Bible pour une foule, une populace.

L'ancien Israël dans le désert, et même au sein de son propre territoire, ne constituait pas une Eglise. L'Eglise [ecclésia] — l'Israël de Dieu n'a existé qu'à la Pentecôte, lorsque Dieu créa ces grands signes pour annoncer sa naissance. Israël dans le désert était une assemblée, une congrégation, une foule ou un groupe. Ce n'était pas une Eglise comme l'entend la langue anglaise.

Nous allons voir un autre exemple de l'Ancien Testament, celui d'une femme qui symbolise une citée, et nous allons le voir dans Esaïe 47 : 1.

Esaïe 47 : 1
Descends, et assieds-toi dans la poussière, Vierge, fille de Babylone! Assieds-toi à terre, sans trône, Fille des Chaldéens! On ne t'appellera plus délicate et voluptueuse.

A nouveau, nous avons là une femme qui symbolise une ville-nation, pas une Eglise, car elle symbolise ici, dans ce cas, Babylone [une ville païenne et une nation] pas Israël.

Revenons à Apocalypse. Herbert Armstrong, nous a enseigné qu'il nous faut considérer très soigneusement le contexte pour dégager ce qui doit apparaître, ce dont il est question. Comme il l'a dit, le livre de l'Apocalypse fournit en grande partie ses symboles, mais il les interprète aussi .Nous commencerons au verset 7.

Apocalypse 17 : 7
Et l'ange me dit: Pourquoi t'étonnes-tu? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, qui a les sept têtes et les dix cornes.

Verset 18
Et la femme que tu as vue, c'est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre
.

Ce chapitre, lui-même identifie la femme, à travers le symbole Biblique, comme une grande ville, et non pas comme une Eglise. Il y a plus encore à dire sur ce sujet qui viendra plus tard et qui touche à cela, mais je veux revenir à Apocalypse 17 au verset 5, où nous verrons quelque chose d'autre qui touche au symbolisme et qui est relativement important.

Apocalypse 17: 5
Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.

Maintenant, que signifie cette déclaration disant que cette femme est la mères des impudiques ? Dans le passé nous avons relié ses enfants prostitués aux églises Protestantes qui se révoltèrent contre l'Eglise Catholique, cependant, il y a une faiblesse dans ce concept que l'on trouve dans l'usage de la Bible à propos des termes comme fille, fils, prostituée et d'autres termes que je vous donnerai.

Revenons à nouveau dans l'Ancien Testament, au livre d'Osée.. Comprenez bien que Dieu a demandé à Osée d'agir physiquement de la même façon que ce qui Lui était arrivé au sein de Sa relation avec Israël.

Osée 1 : 2
La première fois que l'Eternel adressa la parole à Osée, l'Eternel dit à Osée: Va, prends une femme prostituée et des enfants de prostitution; car le pays se prostitue, il abandonne l'Eternel!

Juste une remarque à propos de ce mot "enfants". Nous avons là, la mère et sa progéniture, sa descendance —ses enfants.

Osée 2 : 2 (début)
Plaidez, plaidez contre votre mère...

Maintenant, qui pourrait bien être la mère d'Osée et de tous les habitants de Jérusalem ? Cela pourrait être Jérusalem, ou dans un sens plus large, Israël.

Osée 2 : 2 (suite)
car elle n'est point ma femme...

Ce passage est très clair. Il parle de l'ensemble d'Israël. Dieu n'était pas seulement marié avec Jérusalem. Il était marié avec tout Israël. Maintenant, Israël est-il composé seulement d'hommes ou de femmes ? Non. Mais des deux. Nous allons commencer à voir que le terme "femme", peut être employé pour le féminin comme pour le masculin .et qu'il dépend du contexte dans lequel il se trouve. Ainsi, le mot "enfants" indique à la fois le masculin et le féminin. Cet exemple est facile.

Nous allons voir aussi, tandis que nous sommes dans Osée que le mot "fille" inclut également les hommes, et le mot "fils" inclut les femme, et le mot "prostitué" s'adresse à la fois aux hommes et aux femmes. Cela ne s'adresse pas seulement aux femmes, parce que Israël est constitué d'hommes et de femmes. Les enfants représentent des garçons et des filles. La Bible utilise ces termes qui sont interchangeables, et l'un inclut presque toujours l'autre. Je veux dire qu'un genre peut en inclure un autre.

Osée 2 : 4 à 6
Plaidez, plaidez contre votre mère, car elle n'est point ma femme, et je ne suis point son mari! Qu'elle ôte de sa face ses prostitutions, et de son sein ses adultères! Sinon, je la dépouille à nu, je la mets comme au jour de sa naissance
[souvenez-vous d'Ezéchiel 16], je la rends semblable à un désert, à une terre aride, et je la fais mourir de soif; et je n'aurai pas pitié de ses enfants[ Ses enfants ne sont-ils pas a la fois hommes et femmes, filles et garçons, masculins et féminins ?], car ce sont des enfants de prostitution.

Osée 4 : 11 à 13
La prostitution, le vin et le moût, font perdre le sens.
Mon peuple consulte son bois, Et c'est son bâton qui lui parle; Car l'esprit de prostitution égare, Et ils se prostituent loin de leur Dieu. Ils sacrifient sur le sommet des montagnes, Ils brûlent de l'encens sur les collines, Sous les chênes, les peupliers, les térébinthes, Dont l'ombrage est agréable. C'est pourquoi vos filles se prostituent, Et vos belles-filles sont adultères.

Les femmes étaient-elles les seules à se prostituer ? Non, les hommes en faisaient tout autant. Et les épouses ? Etaient-elles les seules à se prostituer . Non. Et qu'en était-il des épouses ? Etaient-elles les seules à se prostituer ? Non. Il existe un autre terme. "Epouses", inclut les hommes est les femmes, péchant l'un comme l'autre.

Reportons-nous à Osée 7 au verset 4. Ce verset vous confirmera tout cela.

Osée 7 : 4
Ils sont tous adultères, Semblables à un four chauffé par le boulanger: Il cesse d'attiser le feu Depuis qu'il a pétri la pâte jusqu'à ce qu'elle soit levée.

Hommes et femmes. Ils sont tous adultères.

Revenons à Ezéchiel 16.

Ezéchiel 16 : 44 à 48
Voici, tous ceux qui disent des proverbes, t'appliqueront ce proverbe: Telle mère, telle fille!Tu es la fille de ta mère, qui a repoussé son mari et ses enfants; tu es la soeur de tes soeurs, qui ont repoussé leurs maris et leurs enfants. Votre mère était une Héthienne, et votre père un Amoréen.
Ta grande soeur, qui demeure à ta gauche, c'est Samarie avec ses filles; et ta petite soeur, qui demeure à ta droite, c'est Sodome avec ses filles. Tu n'as pas seulement marché dans leurs voies, commis les mêmes abominations, c'était trop peu; tu as été plus corrompue qu'elles dans toutes tes voies. Je suis vivant! dit le Seigneur, l'Eternel, Sodome, ta soeur, et ses filles n'ont pas fait ce que vous avez fait, toi et tes filles.

Les filles incluent tout le monde dans la ville.

Versets 53 à 55
Je ramènerai leurs captifs, les captifs de Sodome et de ses filles, les captifs de Samarie et de ses filles, et tes captifs au milieu des leurs,afin que tu subisses ton opprobre, et que tu rougisses de tout ce que tu as fait, en étant pour elles un sujet de consolation.
Tes soeurs, Sodome et ses filles, reviendront à leur premier état, Samarie et ses filles reviendront à leur premier état; et toi et tes filles, vous reviendrez à votre premier état.

Lorsque les Juifs retournèrent à leur premier état dans Jérusalem, s'agissait-il seulement du retour des femmes ? Ne voyez-vous pas la façon dont le mot "filles" est utilisé ? Il est employé dans un sens collectif.

Il existe un autre exemple dans Lamentations 3.

Lamentations 3 : 51
Mon oeil me fait souffrir, A cause de toutes les filles de ma ville.

Il est très clair ici que tous les habitants de Jérusalem, mâles et femelles, se réfèrent à des filles. Mais pourquoi ceci serait-il vrai ? Ecoutez cette citation du Dictionnaire de l'Imagerie Biblique, page 194, et ce qui est dit au sujet de "filles" ou "des filles de".

L'idiome Hébreu reflète une double métaphore commune dans la culture de l'ancien Proche-Orient. La capitale d'une région était personnifiée par une femme, et les habitants de cette ville étaient collectivement considérés comme ses filles.

Jérusalem reste différente, distincte, elle qui a pour Mari le Seul Dieu, Yahvé.

Ainsi, ses filles [les filles de Jérusalem], le collectif des habitants, dépendaient d'elle sur le plan de l'identité, mais elle, elle a construit son futur par rapport aux actions de ses filles.

Ainsi, les termes de fils, filles, enfants, prostituée, de même que les autres termes descriptifs comme semences, adultères, menteurs, sont utilisés collectivement sans précision spécifique se rapportant au genre lorsque le sens du terme veut montrer les caractéristiques de (quelqu'un, quelque chose...). C'est ce que fait un enfant. Un enfant montre les caractéristiques de ses parents indépendamment du fait qu'il s'agit d'un homme ou d'une femme, d'un genre masculin ou féminin. Ainsi, les habitants de Jérusalem laissaient apparaître les caractéristiques de Jérusalem. C'est la raison pour laquelle il a été dicté d'écrire à Osée, "il sont tous adultères". Genre masculin et féminin, et tout ce que vous voudrez.

Ainsi, dans Apocalypse 17, la ville est Babylone [symboliquement une femme], et il est précisé qu'elle est la mère de impudiques, utilisé dans les même sens que le mot "filles" — c'est à dire, collectivement, incluant le genre masculin ; de cette manière TOUS ses descendants - féminins et masculins - doivent être considérés comme adultères. Ce n'est pas quelque chose qui est limitée à la dénomination de l'Eglise.

Nous allons nous arrêter ici, et si Dieu le veut, au cours du prochain sermon, je continuerai à vous donner les caractéristiques de la femme d'Apocalypse 17 et d'Apocalypse 18. Il y a de nombreuses autre indications à venir.



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